Vendredi 6 mars 2020

Ru Gobétue, avr. 2020
Ru Gobetue

Temps froid, gris mais pas de pluie, on nage dans la boue, d’autant plus que le chantier et le campement se trouvent au pied de la butte de terre « le belvédère » qui s’écoule gentiment sous nos pieds pour rejoindre les eaux du Gobetue qui ont largement débordé et arrivent de l’autre côté.

Le travail entrepris est plus complexe, il se situe en limite de plusieurs parcelles; un pan de mur a déjà été reconstruit et l’équipe travaille à un assemblage de mur droit et de mur de refend, c'est-à-dire un mur perpendiculaire au premier.

Je tiens cette info de Loïc, un des pro du chantier, et pour que les deux parties du mur soient solidement arrimées ensemble, on doit poser des pierres en harpages. Ainsi, les pierres du mur principal et du mur de refend s’imbriquent les unes dans les autres à divers endroits.

 

Toujours une bonne ambiance ; discussions, blagues et concentration sur le travail à effectuer. C’est tout un art, ça l’est aussi et surtout pour les encadrants qui ont les qualités d’un chef d’orchestre.

 

Pour le déjeuner, on attend le retour de nos amis Roumains qui nous apportent un plat local confectionné par leur mère. Ce sont des sarmales (choux farcis) accompagnés de mamaliga (polenta). Ce plat chaud et délicieux est bienvenu pour requinquer l’équipe qui a travaillé toute la matinée dans le froid.